Je marchais sans bruit au milieu de toute cette neige. Ici aussi l'hiver étais bien avancé. Je ne devait pas m'attarder dans ces régions inhospitalières. La faim ne tenait le ventre. Je devais manger sinon j'allais mourrir de faim et de froid. Je continuais à avancer doucement. Mes oreilles tel de petit périscope, pivotait dans tous les sens à la recherche d'un potentiel gibier. Les narines au ras du sol, j'avançais lentement, les pattes enfonçaient jusqu'à mis auteur dans la neige. Chaque pas était un effort. Soudain, une effluve attira mon attention parmis le panorama des odeurs. C'était celle d'un écureil. Se dernier dos au vent, cherchais ses cachettes garnis de victuaille qu'il avait enterré cet automne. Je me trouvais à sa droite. Avançant lentement de quelques pas, je lui sautais dessus rapidement et d'un coup de croc brisé sa nuque. Puis je me retournais vers l'inconnu :
Tu vas continuer à m'observer longtemps comme ça ? demandais -je.